La
prime à la défense a été fatale au Rémois.
Aurélien LAUDY | Anthony Dizy ne veut
plus entendre parler de lutte avant la rentrée de septembre, qui marquera
son retour à Reims après deux saisons au pôle France de Besançon.En
vacances dans le Sud, le Rémois digère doucement son championnat
d'Europe où, engagé en 63 kg, il a pris la 7e place en gréco,
sur 24 engagés. Honorable mais sans plus.C'est en tout cas l'avis du champion
de France qui n'était " pas enthousiaste. Il y avait la place pour
faire mieux ".Quelques jours après les combats, le Champenois pestait
encore après le nouveau règlement, berceau de sa frustration. Le
point incriminé vise la saisie ordonnée après la première
minute de combat, obligatoirement debout. Une position au sol que le Rémois
n'a pas assez bossé dans le Doubs. " Je préférais quand
le combat se déroulait debout. Je n'ai pas assez travaillé la défense
au sol ", confessait l'élève de Marc Grunewald et Philippe
Bendjoudi.Sorti en quart par un Azéri, le lutteur du CLR a pu être
repêché car son tombeur a finalement atteint la finale (2e). Jouant
pour une place entre 3e et 5e, Dizy s'est heurté à l'Allemand Hei§
qui l'a battu aux avertissements. " Quand les lutteurs sont à égalité
et qu'aucun ne marque de point sur la saisie ordonnée, le dernier qui était
en position forte reçoit un avertissement. " Cette prime à
la défense est jugée " arbitraire " par le Rémois
décidément fâché avec la législation. Ph.L.
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